Un couple, marié sous le régime de la séparation de biens, divorce. Des difficultés surviennent à l’occasion du partage de leurs intérêts patrimoniaux. L’époux demande notamment à sa femme de lui rembourser le montant de la taxe d’habitation métropolitaine qu’il a payée pour leur appartement indivis. Mais les juges rejettent sa demande, faisant valoir que la taxe doit rester à sa charge puisqu’il était l’unique occupant de l’immeuble. Censure de la Cour de cassation ! Le taxe d’habitation relative à l’immeuble indivis constitue bien une dépense de conservation du bien, de sorte qu’il doit en être tenu compte selon l’équité, eu égard à ce dont la valeur du bien se trouve augmentée au temps du partage. En conséquence, cette taxe doit âtre acquittée par les deux époux. Par analogie, cette jurisprudence peut s’appliquer en Nouvelle-Calédonie à toutes les charges qui constituent des dépenses de conservation d’un bien indivis.
Cour de cassation, 1ère chambre civile, 10 février 2021, pourvoi n° 19-19.271
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