Un homme décède de la maladie de Parkinson, laissant derrière lui sa femme et deux enfants issus d’une première union. Déshéritée par testament, l’épouse sollicite la désignation d’un expert judiciaire avec pour mission de déterminer de manière précise et circonstanciée l’état de son mari au moment de la rédaction du testament et de préciser si, à cette date, il était déjà atteint de troubles de nature à vicier son consentement. Au terme de l’expertise, les juges finissent par écarter le testament contre l’avis des enfants. L’insanité d’esprit du défunt au moment de la rédaction du testament est en effet parfaitement établie par les éléments médicaux et l’expertise du neurologue, nonobstant le fait que l’intéressé était polytechnicien et disposait d’un bagage culturel et intellectuel élevé.
Cour d’appel de Versailles, 1ère chambre, 29 mars 2022, affaire n° 20-01942
Commentaires récents