Le directeur général d’une Société par actions simplifiée (SAS) est révoqué de ses fonctions. Faisant valoir que cette révocation est intervenue sans juste motif et dans des conditions brutales et vexatoires, l’intéressé assigne la société devant la justice en paiement de dommages-intérêts. En vain. Dès lors que les conditions de révocation des dirigeants de SAS sont, dans le silence de la loi, librement fixées par les statuts, le directeur général peut, selon les dispositions statutaires, être révoqué sans juste motif.
Cour de cassation, chambre commerciale, 9 mars 2022, pourvoi n° 19-25.795
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